Les salaires des salariés Adecco ne sont plus à la
hauteur des engagements. Les augmentations sont rares et les
rémunérations varient sans aucune règle.
Obsédées par le
contrôle de la masse salariale, notre entreprise
ne s’engage plus sur l’avenir. Les salaires ne sont plus fixés en
fonction de la contribution des cadres et de leurs équipes mais de la
rentabilité attendue , toujours plus élevée, et du pilotage financier,
toujours plus strict.
La rentabilité du capital a pris le pas sur la reconnaissance du travail
Il
n'y a pas d’augmentations collectives. Les variables et primes sont
aléatoires. L’entretien annuel est souvent décevant : difficile d’y
parler moyens pour atteindre les objectifs fixés, difficile d’y parler
rémunération comme juste reconnaissance des efforts accomplis. Dans le
même temps, l'entreprise veut conserver les meilleurs et ne pas
désespérer les équipes. Elle élargit la palette des formes de
rétribution… Des mesures séduisantes pour les salariés, mais qui ne
constituent pas pour autant une véritable politique salariale. La part
variable demeure trop importante.
Pour la CFDT tous les périphériques au salaire doivent être négociés pour éviter les évolutions «à la tête du client». Les critères d’individualisation et les règles d’attribution doivent être sérieusement débattus. La CFDT demande des augmentations collectives et des individuelles négociées : transparence, définition des règles, équité dans la distribution et possibilité de recours. L’enjeu est également à redonner du contenu aux négociations annuelles obligatoires (NAO).
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