Suppression de la Prime IPPC ou BTP chez ADECCO


Il existe une grande variété  de prime dans les entreprises :


- prime de rendement
- prime d'ancienneté
- prime d'assiduité
- prime de fin d'année
- prime de pénibilité
- prime de vacances
- prime de bilan
- prime de mariage
- 13ème mois etc...

Ces primes constituent des compléments de salaire et sont obligatoires quand elles sont prévues par la convention collective , le contrat de travail  ou une annexe au contrat de travail.

Quand une prime résulte d'un usage , sa stabilité dépend de trois conditions:

1- la prime doit être constante : donc payée régulièrement , même si l'employeur la qualifie d'exceptionnelle

2- la prime doit être générale : elle doit être versée à l'ensemble du personnel ou à une catégorie professionnelle ou un service ou un atelier de l'entreprise

3 - la prime doit être fixe : le montant de la prime ne doit pas varier d'une fois sur l'autre par la seule volonté de l'employeur . Elle doit suivre un mode de calcul préalablement établi ou connu et constant.

Attention : l'employeur peut toujours revenir sur une prime résultant d'un usage à condition de prévenir suffisamment à l'avance


L'entreprise a fait le choix de dénoncé la prime IPPC  et/ou la prime BTP  en informant les salariés par courrier, celles-ci ne figureront  plus sur le bulletin de salaire a compté du 1er janvier.

La prime de résidence versée en fonction de l'implantation du site de travail est spécifique à l'Ile-de-France. Mise en place en 1996 et elle avait pour objet la compensation du coût de la vie à Paris et en proche banlieue. Applicable aux collaborateurs des sites situés dans le 75, la petite couronne 92, 93, 94, et la couronne élargie délimitée par le carré 101 de la carte Michelin, tous les collaborateurs des sites situés dans le carré 101 bénéficient de cette Indemnité Paris et Petite Couronne.

L'indemnité n'est valable que pour les collaborateurs qui sont sur un poste repère réseau. Si le poste n'existe pas en province, le collaborateur n'aura pas l'IPPC.

 Le montant de l'IPPC s’élève à :

-161 € bruts mensuels pour les postes réseau de niveau 1 à 4.
-241 € pour les postes réseau de niveau 5.
-401 € pour les postes réseau de niveau 6.

Deux cas particuliers :

-Les RGO reçoivent 321 € bruts mensuels.
-Les Chargés de Mission Formation Handicap et Compétences, tous les chargés de mission Emploi Compétences Technologie, CDI, etc., reçoivent 280 €.

Cette indemnité est soumise à charges sociales et est indépendante du salaire fixe. Elle n'entre pas dans la base de calcul de la prime de fin d'année.

En cas de temps partiel, elle est proratisée selon la formule suivante : indemnité de résidence multipliée par l'horaire mensuel sur la base de 151,67 heures.

Lorsque le collaborateur intègre un site situé dans ce carré 101, il signe, en plus de ses avenants de fonction et de rémunération, un avenant spécifique à l'IPPC. S'il est nommé ou muté à sa demande dans une autre agence qui ne fait pas partie de ce carré 101, il n'a plus droit à cette IPPC."

La CFDT demande depuis plusieurs années que cette prime soit étendu à l'ensemble des grandes villes, la Direction elle a souhaiter faire des économies et supprimer cette prime qui permettait de compléter les maigres salaires versées par l'entreprise.


Certains collaborateurs inquiets ont contacté le service ADP  au siège pour avoir des informations mais n'ont pu obtenir aucune réponse et pour cause le service n'était pas au courant de la dénonciation de la prime et de l'envoie d'un courrier.  Il semble que la communication ne soit pas le fort du "Nouvel Adecco".

Les négociations sont en cours avec les partenaires sociaux afin que cette prime soit intégrée au fixe. A ce jour, la CFDT n'a eu aucune réponse concernant la date d'application. Il inquiétant de constater qu'a ce jour nous ne savons pas si cette prime figurera ou non sur les bulletins de paie de janvier.


L'inquiètude monte et certains collaborateurs parlent de faire grêve si cela devait advenir.



Vos élus CFDT ont interpellé la direction sur le sujet et attendent une réponse lors de la prochaine réunion du comité d'établissement qui aura lieu le 24 janvier.


   Négociation sur la sécurisation de l'emploi

Les discussions ont été très difficiles lors de la dernière séance de négociation « Sécurisation de l’emploi », jeudi 10 et vendredi 11 janvier.
Les négociateurs de la CFDT sont parvenus à un texte ambitieux pour l’emploi et les parcours professionnels des salariés comportant des avancées substantielles sur ses revendications.
Pour la CFDT, il y avait quatre sujets incontournables :

  • La création d’une complémentaire santé pour tous les salariés et demandeurs d'emploi (jusqu'à 12 mois d'indemnisation) avec un financement de l'employeur ;
  • La mise en place de droits rechargeables à l’assurance chômage, afin que les demandeurs d’emploi qui retrouvent un travail ne perdent pas les droits déjà acquis ;
  • La taxation des contrats courts avec une augmentation significative de la cotisation patronale d’assurance chômage
  • L’encadrement des temps partiels imposés. 
Au-delà de ces sujets, le texte contient d’autres avancées pour les salariés :
  • La création d’un compte personnel de formation tout au long de la vie ;
  • L’amélioration de la portabilité de la couverture santé-prévoyance pour les demandeurs d’emploi ;
  • L’élargissement des possibilités de formation pour les jeunes en CDD ;
  • La création d’une prime pour les demandeurs d’emploi en Contrat de sécurisation professionnelle qui arrivent en fin de droits à l’assurance chômage ;
  • La participation des salariés aux conseils d’administration ou instances dirigeantes des entreprises, avec voix délibérative ;
  • Un rôle plus important pour les instances représentatives du personnel ;
  • L’encadrement favorable aux salariés des accords de maintien de l’emploi.


Toute l'équipe CFDT Adecco vous souhaite un excellente année 
 `
 Restons mobilisés pendant cette nouvelle année pour faire valoir ensemble nos revendications !

 
 

Pas de dialogue social chez Adecco

Si la Direction évalue simplement la qualité du dialogue social au nombre  de questions posées lors du PDV ou des réunions CE/CCE/DP, c’est une vision bien trop limitée.
 Aucun dialogue social ne peut se construire sans confiance. Les récentes négociations sur la mutuelle, un PDV que les salariés et les partenaires sociaux ont appris par les médias, la participation qui ne sera pas versée en raison des dizaines de millions d’euros de  royalties  versés au groupe  ont largement entamé le confiance de tous.
 Un dialogue social pour être constructif, doit également être obligatoirement  dans une logique gagnant-gagnant. Les attaques permanentes aux acquis sociaux, la remise en cause de la prime BTP, les menaces à peine voilées sur  la prime de fin d’année, l’art 36,  …En réalité  le dialogue social chez ADECCO se plie aux diktats des actionnaires, qui conduisent à un mépris total des salariés permanents, intérimaires et  est contraire à l’intérêt général de l’entreprise. Il y a pourtant de nombreuses entreprises qui ont réussi à trouver un juste équilibre.
La Direction reste froide et insensible au quotidien des salariés et intérimaires. Pourtant dans le contexte actuel, nous devons tous être mobilisés, nous y sommes obligés par la complexité, la désarticulation, du marché du travail et, plus généralement par l’évolution économique et sociale de notre pays. Pour remobiliser les équipes,  Il sera essentiel  d’améliorer les conditions de vie au  travail  et réfléchir à un  cadre économique sain qui nécessite obligatoirement un  re équilibrage entre contribution et rétribution, entre salaires et dividendes

Dans le rapport  sur la compétitivité Français,  que Louis Gallois a remis le 5 novembre dernier au Premier ministre, il  fait de l’instauration d’un dialogue social productif un élément de la restauration de la compétitivité de nos entreprises. Les représentants des investisseurs (actionnaires) et les représentants des salariés doivent agir dans le même sens, celui du développement de l’entreprise, qui profite aussi bien aux premiers, en termes de rendement de leurs investissements, qu’aux seconds, en termes de rémunération et de développement de l’emploi. Chacun doit reconnaître le rôle de l’autre comme étant indispensable à l’entreprise.  Malheureusement  nous ne pouvons faire qu’un constat amer, alors que les dividendes ont été multipliés par 2 entre 2009 et 2011 le  simple ajustement des fixes par rapport à l’inflation aurait justifié en 2010  une hausse des salaires de 1,5% et de 2,11%  en 2011.

Dans l’intérêt de l’entreprise, plus que jamais, nous avons besoin d’un dialogue social  constructif et non le  dialogue de sourd, totalement stérile que nous propose actuellement la Direction d’ADECCO




Mutuelle et article 36, c'est quoi?

Depuis le 1er décembre Le courtier Mercer a pris le relais de Gras Savoye et la compagnie d'assurance qui nous couvrait Generali a été remplacée par AG2R.Pour autant l'accord n'ayant pas encore été finalisé ni signé par les partenaires sociaux, c'est toujours les conditions de Gras Savoye qui s'appliquent pour Adecco et pour les ex-Adia les conditions qui étaient les leurs au moment de la fusion.


Les toutes nouvelles conditions ne devraient être actives qu'au 1er février car pour l'instant aucun accord n'est signé.La direction ne nous propose aucune alternative aucune possibilité de négociation car tout est déjà organisé sans même que nous ayons été concertés.


L'article 36, c'est le fameux statut assimilé cadre. Il permet grâce à une cotisation peu importante de cotiser à la caisse des cadres et donc d'avoir au moment de la retraite des points doublés.On parle d'une 15e d'Euros par mois de retenues et de l'accès à la caisse des cadres avec ces points surévalues.


La direction ne le présente pas de cette façon car cela représente une sérieuse économie de charges notamment pour les Adia qui ne bénéficient pas pour l'instant de ce statut.

Enfin le dialogue social semble réduit au minimum syndical car les seules réponses que nous pouvons avoir à nos demandes sont non, non et non!
 
Le discours et stérile, on nous ment et nous ne sommes absolument pas respectés. Zurich semble avoir durci ses positions et nous fait passer un message clair, vous n'aurez rien, tout est déjà plié avant chaque négociation et pour ceux que cela ne convient pas la porte est grande ouverte.

Great Place to Work !