Tu feras ce qu'on te dira! l'heure est grave!

 

Depuis le 1er mars :

 -  Nous demandons des garanties pour les permanents  voulant partir dans le cadre du PDV, et pour ceux  restant dans l’entreprise.

  - Nous demandons la levée de la  confidentialité afin que vous puissiez vous positionner et faire  un choix réfléchi et non précipité sur votre devenir professionnel.

   - A nos demandes et questions concernant la segmentation à venir et le devenir du middle Office nous avons toujours une fin de  non recevoir de la Direction.
Comment réussir un dialogue social lorsque toutes les portes se ferment une à une  à nos questions.

La vérité aujourd’hui est grave :

-       La direction lève la confidentialité unilatéralement  la veille des départs en congés. Le bien être des salariés importe donc peu. La direction gâche ainsi les vacances de ses collaborateurs et de leur famille, mais n’est-ce pas au contraire un moyen de pression afin d’avoir le maximum de collaborateurs qui lèvent le doigt au départ volontaire ?

-       Lors du CHSCT de la DR 63, les élus CFDT ont refusé de rendre un avis d’une part,    face aux risques psychosociaux à venir  d’une telle annonce faite aux permanents la veille des  départs  en vacances, et d’autre part nous n’avons, à ce jour, aucune garantie sur les conditions de travail à venir, suite à la fusion et  au projet de segmentation.

Du coup la Direction a tenté de nous intimider et nous a menacé au pénal parce qu’on se souciait du bien être de nos collaborateurs et de leurs conditions de travail futures.

L’heure est grave, si la direction se permet de menacer les élus, qu’en sera-t-il demain pour l’ensemble des salariés. Nous ne pouvons pas accepter un dialogue social avec un  couteau sous la gorge.

Seule la CDFT a tenue tête à la Direction. Nous sommes pour la défense des salariés. Nous déplorons que certaines organisations syndicales en IDF défendent leurs propres intérêts avant ceux des salariés et cèdent aussi facilement aux menaces de la  Direction. Il est où l’intérêt du syndicalisme (dans la défense des salariés) si certains disent Amen aux paroles de la Direction.

Non aux intimidations, nous vous défendons !

Plan de départ volontaire Adecco : pourquoi ça traîne en longueur


Plan de départ volontaire: pourquoi ça traîne en longueur
Concernant la fusion Adecco/Adia : 

Depuis le premier mars 2012, date de l'annonce faite par la direction d'abord aux médias puis aux élus, les réunions, CE, CCE et CHSCT se sont suivies à un rythme effréné.
Le résultat est loin d'être conforme à ce que nous attendions:
- des mesures sociales au rabais
- pas ou peu d'accompagnement des équipes agence après les départs
- aucune prise en compte des risques psycho-sociaux ou faite de manière sommaire
- pas de vision suffisamment claire de l'organisation cible
- pas de visibilité à long terme pour les équipes modèle-office
- un risque de mobilité géographique important pour certains collaborateurs
- des objectifs commerciaux non adaptés
- nous regrettons par ailleurs que le projet ait été ficelé sans concertation avec le réseau

Pour que le projet soit viable, nous demandons:
- des mesures sociales incitatives
- le maintien des équipes RH régionales pour un meilleur accompagnement
- la conservation en nombre suffisant les postes CPS pour maintenir une politique de prévention sécurité efficace
- pas d'augmentation des reporting malgré ma diminution des managers
- avoir une vision précise sur le projet à 5 ans avec les évolutions réelles des postes et le plan de formation ainsi qu'elle développement des centres de service
- Stabiliser les organisations après le mise en place du projet

Concernant le projet de filialisation Experts :
Il est pour l'instant impossible rende prononcer car la direction attend l'avis de l'administration fiscale et surtout le coût induit, celui-ci varierait de 2 à 23 m€ ! Dans ces conditions, il est impossible de se prononcer pour l'instant, cette donnée étant fondamentale.
En même temps l'entreprise s'est vanté par voie de presse d'avoir une solide situation financière avec un cash-flow fort.
400 m€ seront investis pour racheter un nombre important d'actions.
Pour résumer, les actionnaires seront moins nombreux à se partager le gâteau!