Des remarques sur la situation de famille, les origines ethniques ou sur l’âge...
Les
discriminations ont la vie dure. L’Apec a interrogé 1500 cadres, 400
entreprises et 200 intermédiaires (cabinets de recrutement et
entreprises de travail temporaire) sur le recrutement des cadres. Le
critère de l’âge est la discrimination la plus répandue. D’autres
critères apparaissent comme autant d’obstacles à l’emploi. Même s’il ne
s’agit pas de discriminations illicites, il ne s’agit pas de compétences
professionnelles. La non-maîtrise d’outils informatique ou de
l’orthographe apparaissent un frein, de même que la distance avec le
lieu d’emploi.
L’enquête relève que les méthodes de recrutement par simulation (ou mise en situation) sont plus fréquemment utilisées. 20% des entreprises et près de 40% des intermédiaires déclarent les utiliser, ce qui est sas doute en deçà de la réalité. Plus intéressant est l’émergence de la sélection sans CV. Si le CV anonyme est un échec, le recrutement par questionnaire est utilisé par un intermédiaire sur cinq.
‘’Les entreprises ayant mis en place des actions formelles de prévention des discriminations dans le recrutement restent minoritaires. Elles privilégient les dispositifs qui encadrent les pratiques des recruteurs, à travers des grilles standardisées d’évaluation des compétences’’ note l’Apec.
Enfin, rappelons que plus d’un cadre sur 4 déclare avoir ressenti une discrimination lors de la consultation d’offres d’emploi. La mention de la durée d’expérience attendue qui fixe indirectement des limites d’âge, est la cause la plus fréquente de ce sentiment. Et un cadre sur 3 lors d’un entretien de recrutement. ‘’Ce sentiment fait le plus souvent suite à des remarques ou questions sur la situation de famille (mode de garde, disponibilité, projets de grossesse…) sur les origines ethniques ou sur l’âge du candidat.’’
L’enquête relève que les méthodes de recrutement par simulation (ou mise en situation) sont plus fréquemment utilisées. 20% des entreprises et près de 40% des intermédiaires déclarent les utiliser, ce qui est sas doute en deçà de la réalité. Plus intéressant est l’émergence de la sélection sans CV. Si le CV anonyme est un échec, le recrutement par questionnaire est utilisé par un intermédiaire sur cinq.
‘’Les entreprises ayant mis en place des actions formelles de prévention des discriminations dans le recrutement restent minoritaires. Elles privilégient les dispositifs qui encadrent les pratiques des recruteurs, à travers des grilles standardisées d’évaluation des compétences’’ note l’Apec.
Enfin, rappelons que plus d’un cadre sur 4 déclare avoir ressenti une discrimination lors de la consultation d’offres d’emploi. La mention de la durée d’expérience attendue qui fixe indirectement des limites d’âge, est la cause la plus fréquente de ce sentiment. Et un cadre sur 3 lors d’un entretien de recrutement. ‘’Ce sentiment fait le plus souvent suite à des remarques ou questions sur la situation de famille (mode de garde, disponibilité, projets de grossesse…) sur les origines ethniques ou sur l’âge du candidat.’’
La moitié des cadres déclarent avoir été témoin et / ou victime de discriminations au cours de leur vie professionnelle et plus fréquemment les femmes que les hommes. Les cadres interrogés évoquent le plus souvent des discriminations liées au sexe, à l’origine ethnique, à l’âge, à l’apparence physique ou encore à l’établissement de formation. Ils font part de remarques, moqueries, voire insultes de la part de la hiérarchie et /ou des collègues, mais aussi d’inégalités salariales, de mise au placard, d’évolution de carrière plus lente ou encore de harcèlement moral (source : Apec, Recruter un cadre : entre sélection et risque de discrimination).
cfdtadeccoidf@yahoo.fr
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