L’Île-de-France maintient sa place singulière.
L’Île-de-France
occupe une place singulière avec une forte présence de certains métiers
de cadres. Plus largement, les emplois de cadres sont concentrés dans
les très grandes aires urbaines, tandis que les ouvriers sont
surreprésentés dans les petites aires urbaines ou les communes isolées.
Les cadres et les agents de la fonction publique ont plus souvent changé
de région en cinq ans que les autres personnes ayant un emploi.
Une
grande majorité des cadres (61%) vit dans les agglomérations dépassant
500 000 habitants. Avec un emploi plus dynamique dans les grandes aires
de province, cette concentration s’est renforcée depuis 1999. L’aire
urbaine de Paris emploie à elle seule 35% des cadres. Elle concentre en
particulier 54% des professionnels de l’information et de la
communication ou des ingénieurs de l’informatique et des
télécommunications, 46% des cadres de la banque et des assurances ou
encore des cadres administratifs. D’autres catégories de cadres sont
davantage localisées dans les plus grandes aires urbaines de province.
Il en est ainsi du personnel d’étude et de recherche ou des cadres
commerciaux et technico-commerciaux.
En
lien avec les spécificités locales de l’appareil productif, certains
métiers de cadre sont également très concentrés dans des zones d’emploi
particulières. C’est le cas notamment des ingénieurs de l’informatique
et des télécommunications, particulièrement présents dans les zones de
Lannion (télécommunications), Niort (sociétés d’assurance qui emploient
de nombreux informaticiens), Grenoble ou encore Cannes-Antibes avec
Sofia-Antipolis.
Sur 100 cadres,35,3 habitent à Paris,
26,1 habitent dans une aire urbaine de plus de 500 000 habitants, hors Paris,
19,8 habitent dans une aire urbaine de plus de 100 000 à 500 000 habitants,
Seulement 8,4 habitent dans une aire urbaine de moins de 100 000 habitants,
Seulement 7,5 habitent à la périphérie d’une grande aire urbaine,
Et 10,4 habitant hors grandes aires urbaines.
Les
plus grandes aires urbaines, parisienne ou provinciales, emploient
également plus fréquemment les professions intermédiaires
administratives ou commerciales, les formateurs et les techniciens de
l’informatique. D’autres professions intermédiaires sont plutôt
surreprésentées dans les aires urbaines de province de plus de 100 000
habitants : c’est le cas des techniciens du BTP ou de
l’électricité-électronique.
L’Île-de-France est la région où l’on rencontre le plus de cadres et de professions intermédiaires. Elle présente une structure de métiers atypique, comptant également une proportion non négligeable d’ouvriers et d’employés peu qualifiés, et un poids restreint des employés et ouvriers qualifié . Source : Insee, les métiers et leur territoire.
L’Île-de-France est la région où l’on rencontre le plus de cadres et de professions intermédiaires. Elle présente une structure de métiers atypique, comptant également une proportion non négligeable d’ouvriers et d’employés peu qualifiés, et un poids restreint des employés et ouvriers qualifié . Source : Insee, les métiers et leur territoire.
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