CFDT Cadres | par laumah
Le baromètre trimestriel de l’Apec fait état d’un regain positif des perspectives de recrutement. Mais des tensions demeurent.
La
lecture détaillée des notes de conjoncture trimestrielle de l’Apec est
toujours instructive ! Elle exprime le point de vue des 750 entreprises
enquêtées chaque trimestre et analyse ce que devient un panel de 1500
offres d’emploi au bout de six mois. Les recruteurs font état d’une
moindre difficulté à recruter (57 % contre 65 % un an plus tôt), et ce
même sur les fonctions informatiques (baisse de 81 % à 73 % de
recrutements jugés difficiles) où le marché reste difficile pour les
recruteurs. In fine, le taux de recrutement reste stable.
Côté projets de recrutement du second trimestre 2014, la part des entreprises (de plus de 100 salariés) qui embaucheront augmente de 5 points par rapport à la situation il y a un an (pour atteindre 51 %) et tous les profils de recrutement sont à la hausse … sauf le segment des jeunes diplômés. Seules 2 entreprises sur 10 envisagent d’embaucher un cadre jeune diplômé dans le trimestre qui vient. Il y a globalement plus de candidats pour chaque offre mais de façon contrastée : beaucoup plus de candidats sur les offres destinées aux jeunes diplômés (de 47 à 64…). Et autant de candidats sur les offres destinées aux cadres confirmés (de 43 à 44).
Les recruteurs font ainsi état de disparités fortes selon les fonctions : plus de 70 candidats pour une offre RH contre moins de 30 pour les offres informatique. Comment combler ce décalage entre les besoins liés à la révolution numérique et l’insuffisance du vivier ? Il y a sans à trouver des réponses pour orienter vers ces emplois davantage de jeunes diplômés, en offrant une formation complémentaire et une perspective interne. Et davantage de cadres en reconversion en proposant des formations qualifiantes. Dans cette période encore instable, les entreprises miseraient-elles plus sur le passé des candidats que sur leur avenir ? (source : Apec).
Côté projets de recrutement du second trimestre 2014, la part des entreprises (de plus de 100 salariés) qui embaucheront augmente de 5 points par rapport à la situation il y a un an (pour atteindre 51 %) et tous les profils de recrutement sont à la hausse … sauf le segment des jeunes diplômés. Seules 2 entreprises sur 10 envisagent d’embaucher un cadre jeune diplômé dans le trimestre qui vient. Il y a globalement plus de candidats pour chaque offre mais de façon contrastée : beaucoup plus de candidats sur les offres destinées aux jeunes diplômés (de 47 à 64…). Et autant de candidats sur les offres destinées aux cadres confirmés (de 43 à 44).
Les recruteurs font ainsi état de disparités fortes selon les fonctions : plus de 70 candidats pour une offre RH contre moins de 30 pour les offres informatique. Comment combler ce décalage entre les besoins liés à la révolution numérique et l’insuffisance du vivier ? Il y a sans à trouver des réponses pour orienter vers ces emplois davantage de jeunes diplômés, en offrant une formation complémentaire et une perspective interne. Et davantage de cadres en reconversion en proposant des formations qualifiantes. Dans cette période encore instable, les entreprises miseraient-elles plus sur le passé des candidats que sur leur avenir ? (source : Apec).
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