Salaire :
La négociation piétine, le Prisme propose d’augmenter les 3 premiers niveaux de la grille à hauteur de 1%...et rien d’autre.
L’organisation patronale reste frileuse
car selon ses propres analyses l’activité ne devrait pas repartir en
2014 en tablant sur une croissance de +0.3%. (Bruxelles +1.2%, FMI +0.9%
et OCDE +1%)
Devant l’instance de la CFDT à justifier
cette perspective, le Prisme est à la peine et oublie le CICE et
l’exonération prévisible de la sur taxation des contrats de travail
temporaire.
Au-delà d’une augmentation de tous les
niveaux à hauteur de 1,2%, la CFDT a également revendiqué 3 mesures en
amont de la négociation portant sur l’égalité professionnelle :
- - La revalorisation des salaires pour les temps partielle à hauteur de 1,5%.
- - Le maintien du salaire lors d’un congés parental.
- - L’obligation pour les entreprises de dédier une enveloppe spécifique à la réduction des inégalités de salaire H/F
La branche s’oriente vers une seconde
année sans accord sur les salaires à moins que le Prisme ne vienne à la
prochaine séance du 28 mars avec des propositions sérieuses.
Formation professionnelle :
La contribution de travail temporaire à
la formation professionnelle est depuis la loi de 1990 fixé à 2% de la
masse salariale, contribution bien supérieure au reste des branches.
La nouvelle loi ne modifiant pas ce taux, le Prisme obtient un amendement du sénat appelant ainsi :
Les organisations syndicales de
salariés et les organisations professionnelles d’employeurs de la
branche du travail temporaire ouvrent, dans le mois suivant la
publication de la présente loi, des négociations visant à proposer,
avant le 30 septembre 2014, l’adaptation du niveau et de la répartition
de la contribution versée par les employeurs au titre de leur
participation au financement de la formation professionnelle continue.
Ce niveau ne peut être inférieur, en fonction de la taille des
entreprises, aux niveaux prévus aux articles L. 6331-2 et L. 6331-9 du
code du travail et la répartition de la contribution ne peut déroger aux
parts minimales consacrées, en vertu de dispositions légales ou
réglementaires, au financement du fonds paritaire de sécurisation des
parcours professionnels, du congé individuel de formation et du compte
personnel de formation.
Cet amendement ne remet donc pas en
cause la contribution de 2% (qui était l’objectif du Prisme) mais
demande aux partenaires sociaux d’en négocier la répartition.
Les organisations syndicales tentent de
définir une position commune sur le sujet et vont se réunir plusieurs
fois avant l’entame de la négociation… le premier objectif pour la CFDT
étant de renforcer de manière substantielle la professionnalisation.
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