La hausse du niveau de qualification, facteur d’égalité




Si les hommes et les femmes les plus diplômés occupent de plus en plus les mêmes emplois, bien peu de métiers sont mixtes.

Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes métiers. Cette ségrégation professionnelle, qui se réfère à la mesure d’une distance entre les répartitions des hommes et des femmes selon les métiers, peut être mesurée par ‘’l’indice de dissimilarité’’. Selon celui-ci, en 2014 il faudrait qu’un peu plus de la moitié des femmes (ou des hommes) changent de métier pour aboutir à une répartition égalitaire des femmes et des hommes dans les différents métiers. Cette évolution de la ségrégation est imputable à un nombre limité de métiers. Le développement de la mixité dans des métiers très qualifiés comme les cadres de la fonction publique et les professionnels de l’information et de la communication a ainsi participé à cette baisse. Quelques métiers sont aujourd’hui mixtes, parmi lesquels on compte une moitié de métiers de cadres : professionnels du droit, professionnels des arts et des spectacles, professionnels de la communication et de l’information.

Cette relative stabilité du nombre de métiers à dominance masculine ou féminine coexiste avec de nombreux passages d’un groupe à un autre : sur les trente dernières années, 5 métiers étaient masculins et se sont ouverts aux femmes, surtout des métiers très qualifiés (cadres administratifs comptables et financiers, cadres de la fonction publique, cadres des banques et assurances, attachés commerciaux et représentants). ''La réussite scolaire des filles a permis une montée en qualifications et leur accès à des métiers autrefois occupés essentiellement par des hommes. En d’autres termes, les hommes et les femmes les plus diplômés occupent de plus en plus les mêmes emplois'' (source : Dares).

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