PDV chez Adecco Un formidable gachis ...



UN FORMIDABLE GACHIS 

Depuis le 31 décembre le PDV est terminé.

Nous avons tous reçu des mails d’adieu plein d’émotion et de tristesse de plusieurs de nos collègues et amis, beaucoup nous ont touchés. 

Certains sont partis avec de vrais projets professionnels, beaucoup pour de simples formations en langue, ressources humaines, informatique,... et dans le contexte économique actuel, ils iront sans doute très rapidement gonfler les chiffres de pôle emploi. 



Ils sont partis par peur d’un avenir sombre. C’est à juste titre que l’on peut être inquiet quand chez ADECCO en 2011, en plein papy boom, une entreprise de prés de 40 ans d’existence n’à qu’un seul départ en retraite mais 280 démissions, 61 ruptures conventionnelles, 115 licenciements pour faute, avec des motifs tels que « la perte de confiance », 13 licenciements économiques, quand les dividendes ont été multipliés par deux en 3 ans.
C’est la peur d’être licencié, muté, » mis au placard » ou poussé à la démission qui a fait partir certains d’entre eux. A coté, des P2, qui avaient parfois même un CDI se sont vus interdire de bénéficier des mesures du PDV et ne se retrouvent maintenant plus dans ce nouvel ADECCO, complètement démotivés.
C'est vraiment un formidable gâchis.

Les élus CFDT ont assisté à toutes les réunions de suivi du PDV, nous avons remontés des dizaines de dossiers. La Direction est restée sourde, calée sur une feuille de route, une fois de plus l’humain n’a jamais été pris en compte.
La vraie richesse de cette entreprise ce sont les compétences et l’investissement de ses hommes et femmes et non sa capacité à générer des dividendes en constante progression. Avec le recul, il est en effet intéressant de revenir sur quelques chiffres. En plus de la réorganisation du groupe, la Direction dans le livre 2, justifiait les réductions d’effectif dans le cadre d’un PDV par des prévisions de résultat négatif, pour ADECCO en 2012, de 12 millions d’euros.
Quelle hypocrisie, à octobre nous sommes déjà à 87 millions de CDHI et 375 millions de marge brute, bien loin des pertes annoncées.
Nous avons en réalité eu droit à un PDV boursier, justifié, pour continuer à augmenter les dividendes versés aux actionnaires et que l’on arrête de nous faire croire que la priorité de la Direction c’est Great Place To Works. 





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